Le Café Viennois n'est pas un concert, ni un café. C'est un temps suspendu. La musique vient saisir l'auditeur là où il ne s'y attend pas. A l'instar du Tee Time, le Café Viennois se déroule en fin d'après- midi.

Il s'adresse autant aux mélomanes qu'aux novices. Le public peut déguster une part de gâteau avec un café, un thé ou un jus de fruit. Au Café Viennois, il n'y a ni code ni protocole, juste un temps de partage et d'échanges.

Les musiciens s'expriment en petites formations de musique de chambre  Ils s'attachent à faire ressentir la modernité de certaines œuvres et font du Café Viennois un moment vrai de musique actuelle.

De la joie, de la tristesse, des rires, un peu de provocation, le Festival de poche est un concentré de vie, où les artistes échangent sentiments et émotions avec le public, emportés dans un ouragan artistique, mêlant textes, poésies, chansons, musiques, danses, spectacles et performances.

Le festival de poche c'est le cafconç, le cabaret réinventé offrant aux artistes un lieu d'expression unique en son genre, un lieu expérimental offrant au public un tsunami d'émotions.

MiriLudo Productions aborde la musique classique comme de la musique actuelle. Elle fait le pari de la modernité d'un répertoire et privilégie la proximité des artistes avec le public. A travers le concept du café viennois, transposé en salle ou en plein air, les musiciens installent une ambiance décontractée et ludique, sans protocole, proposant un moment simple et convivial. 

Oubliés le gazouillis des oiseaux sur la Brèche et les cris des enfants sur le miroir d'eau, la musique classique s'écoute librement sur la pelouse. Dimanche, en fin de soirée, ils étaient plusieurs centaines de mélomanes à goûter le plaisir du farniente sur l'herbe, bercés par les mélodies de Brahms, Schumann, Weber, distillées par le duo piano-clarinette Miriludo, Corinne Landrevie et Ludovic Rivière. 

Les musiciens virtuoses n'avaient que faire du bourdonnement lointain de la circulation automobile et ont su partager un moment convivial et pour beaucoup insolite sur l'aire dévolue habituellement aux jeux de balle.

Le carnaval a l'ambition d'être un projet fédérateur renforçant les liens culturels et sociaux. Les habitants auront l'occasion de réinvestir ou de pré-investir leur quartier: c'est l'endroit où l'on habite, c'est parfois le lieu où l'on travaille, c'est le territoire où grandit une génération.

Le carnaval comme nous le présentons ici a l'ambition de réunir le quartier dans son ensemble, en conservant comme moteur et élément central les écoles Edmond PROUST et Jean MERMOZ. Le quartier de Souché présente la particularité d'avoir une identité en tant que village, entouré de champs jusque dans les années 60. Le quartier de Souchéco s'est greffé entre Niort et le village et a considérablement changé la géographie. La population s'est accrue et s'est « mélangée ».

Les deux harmonies interprètent un répertoire d’Amérique latine arrangé spécialement pour l’occasion. Elles jouent en alternance ou même simultanément, l'une face à l'autre, pour plonger le public dans la musique, encadrant la piste de danse : Pista de Baïle. Les frères Valdes apportent leur culture chilienne et leur authenticité pour chanter ce répertoire festif. Le Snob renforce ces interactions en allant jouer des pièces musicale avec l’une ou l’autre des harmonies, mais aussi au milieu du public, il peut encore enrichir la soirée par des saynètes burlesques improvisées en fonctions des occasions et des réactions du public.

En cette année olympique, il est bon de rappeler que Pierre de Coubertin défendit la mise en synergie du sport et de la culture. Il organisa en 1906 la première conférence consultative avec des sportifs, des hommes de lettres et des artistes. Une volonté qui se concrétisa, dès les J.O. de Stockholm en 1912 et jusqu’aux J.O. de Londres en 1948, par la mise en valeur pendant les jeux de plusieurs disciplines artistiques telles que la peinture, la sculpture, l’architecture, la musique et la littérature. Le jazzman Jean Garbarek fait partie de ceux qui ont le mieux exprimé la complémentarité dans les disciplines sportives et culturelles : « Voir quelqu’un qui contrôle le ballon comme Zidane, qui tente des choses aussi inspirantes dans les situations les plus inattendues, qui est toujours capable de recevoir et de donner le ballon dans de bonnes conditions, c’est comme un musicien qui pour improviser doit être capable d’écouter ce qui se passe, formuler une idée et la transmettre de manière à inspirer les autres pour que la musique puisse aller de l’avant ».